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Lucky Luke « Un cow-boy sous pression »


Winnetou est cité dans les nouvelles aventures de Lucky Luke
« Un cow-boy sous pression »

Au cours de sa mission de médiation délirante à Milwaukee, Lucky Luke rencontre Aigle à deux têtes, un Indien qui lui parle de son cousin, Winnetou, un Apache mescalero fictif créé par l’écrivain allemand Karl May.
Aigle à deux têtes n’est pas seulement marié à une immigrée allemande, mais il a aussi des liens avec un écrivain allemand : il est le cousin de Winnetou. « Il fallait bien que ce soit un gag, je n’ai pas pu m’empêcher de faire référence à Karl May », raconte Jul.

Un cow-boy sous pression

Winnetou est un héros populaire en Allemagne et de nombreux autres pays… mais pas en France. Il est apparu à partir de 1879 dans les romans d’aventures de Karl May.


Dans cette bande dessiné Achdé (dessin) et Jul (scénario) racontent à quel point les immigrés allemands ont marqué l’« American Way of Life » sous des aspects très différents.
Après la révolution de 1848 en Allemagne notamment, de nombreux Allemands persécutés se sont installés dans la zone appellée « German Belt » et ont fondé de nombreuses villes comme New Berlin ou Potsdam.
Ils n’ont pas seulement inventé le ketchup, le hamburger et le hot-dog, ils ont également introduit le sapin de Noël et les feux de signalisation. Ils ont également apporté les écrits de Karl Marx, les opéras de Richard Wagner et, bien sûr, la bière en Amérique du Nord, où ils ont construit les plus grandes brasseries du monde. « Dans des États comme le Wyoming, le Dakota et le Wisconsin, la majorité de la population était d’origine allemande. Et l’allemand a même failli être choisi comme langue officielle des États-Unis. À la fin de mes recherches, j’ai été moi-même étonné de voir à quel point les influences des Allemands étaient variées », explique Jul. (source : https://www.welt.de)

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Résumé

Un lumbago entraîne cette fois Lucky Luke dans une nouvelle aventure. Alors qu’un malfrat veut l’abattre par-derrière, le héros de western se plie si mal dans sa parade qu’il est pris d’une douleur lancinante dans le dos. On lui recommande un médecin dans la petite ville de « New München » (Les Desperados ? Ici, on les met en Bière !), et c’est ainsi que le cow-boy fait non seulement la connaissance de colons allemands, mais qu’il apprend également l’actuelle « crise de la bière » dans la région.
Les brasseries ne livrent plus de bière dans les saloons — une catastrophe ! La réputation du Far West est en jeu, car toute l’industrie du divertissement est au bord de la ruine. Lucky Luke décide de se rendre à la Mecque de la bière, à Milwaukee dans le Wisconsin, une grande ville où la population allemande domine.

Un cow-boy sous pression


German Belt

Le « German Belt » (ou « Ceinture allemande ») est un terme utilisé aux États-Unis pour décrire certaines régions du Midwest, notamment Wisconsin, Michigan, Ohio, Indiana, Illinois, Minnesota, Iowa, Dakota du Nord et Dakota du Sud, Nebraska et Missouri.
Ces régions ont été peuplées principalement par des Allemands, qui ont apporté leurs traditions, leur culture et leur langue avec eux. Les communautés allemandes ont joué un rôle important dans l’histoire et la culture de ces régions, notamment dans le domaine de l’agriculture, de l’industrie et de la politique.

Aujourd’hui, bien que la population allemande ait diminué au fil du temps, les régions du « German Belt » conservent encore des éléments de leur héritage culturel allemand, tels que des festivals, des traditions culinaires et des dialectes linguistiques.

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Remarques

Castroville Texas. Une extraordinaire aventure alsacienne en Amérique.
Castroville : une extraordinaire aventure alsacienne en amérique
En 1842, un étrange homme d'affaires, Henri Castro, débarque en France mandaté par le Président du Texas. Sa mission : recruter des colons pour peupler le tout jeune Etal américain. Dans l'Alsace en crise économique, ses promesses font affluer les candidats : de familles embarquent à sa suite vers le Nouveau Monde.
Traverser l’Océan. former des convois, affronter l'inconnu, déjouer les attaques des Indiens, défricher la terre vierge, bâtir des maisons, des villages, des églises, inventer une vie nouvelle, donner une réalité au fabuleux rêve américain... Les Alsaciens du Texas ont construit, aux côtés de millions de vaillants pionniers, la légende de l’Ouest. Mais, à la différence des autres colons, ces familles alsaciennes ont farouchement conservé leurs traditions culturelles et leur langue. Six générations après le départ des pionniers de Castro, on parle toujours alsacien à Castroville et « la petite Alsace du Texas » est bien vivante. Un beau symbole et une merveilleuse aventure.

À l’époque, l’Alsace est allemande et de nombreux Alsaciens sont parmi les colons de l’Amérique du Nord. Ils sont très nombreux à s'être installés à Castroville qui reste le dernier bastion de la communauté alsacienne au Texas.
Castroville, petite ville située au sud de San Antonio au Texas, est un endroit unique où l’héritage alsacien perdure. Fondée en 1844 par Henri Castro, consul général de la république du Texas en France, la ville a été colonisée par des immigrants alsaciens au milieu du 19e siècle. L'épisode de la colonisation du Texas par Henri Castro ne représente que 4% de l'émigration alsacienne aux États-Unis.
Il est également à noter qu'un grand nombre d’Amish venus de Sainte-Marie aux Mines se sont installés à Milwaukee, la cité de la bierre de l'album.

Saisons d'Alsace

Les saisons d'alsace n° 115 : nos cousins d'amerique de la longue amitiéUn autre document intéressant est le n° 115 de « Saisons d'alsace : nos cousins d'amerique de la longue amitié ».
Le début de l’émigration alsacienne en Amérique du Nord remonte à la fin du XVIIe siècle. Dans un premier temps, jusqu’à la période révolutionnaire, les départs répondent surtout à des motivations politiques et religieuses. Ainsi, les amish, dont le fondateur, Jakob Amman, s’est installé à Sainte-Marie-aux-Mines, ont dû quitter l’Alsace après un édit d’expulsion de Louis XIV et ont notamment trouvé refuge en Pennsylvanie. Après la période napoléonienne, la raison est économique : il s’agit cette fois de fuir les crises agricoles et financières, tout en rêvant aux terres que font miroiter des «  empresarios » comme Henri Castro. Au total, aux XVIIIe et XIXe siècles, cette émigration outre-Atlantique a concerné quelque 50 000 Alsaciens.


Castroville, une ville alsacienne au Texas

Vidéo en anglais

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Dernière mise à jour :26/12/2024